La stratégie SEO d’une entreprise dépend grandement de sa capacité à mesurer et analyser les performances de son site internet. Pour cela, les entreprises utilisent des dashboard SEO permettant de suivre en temps réel les KPI SEO et de prendre des décisions stratégiques en vue d’améliorer leur positionnement. Dans cet article, nous vous expliquons comment construire un dashbaord SEO opérationnel.
Qu’est-ce que le SEO ?
Le SEO (Search Engine Optimization) englobe l’ensemble des techniques et des pratiques ayant pour but d’améliorer la visibilité et le positionnement d’un site web au sein des résultats de recherche naturels (non payants) des moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, etc.).
Le SEO vise à accroître le nombre de visiteurs en optimisant divers aspects du site web, notamment :
- Le contenu du site (utilisation de mots-clés pertinents, création de contenu de qualité, etc.) ;
- Le netlinking (le site doit recevoir des liens provenant de sites avec une forte autorité) ;
- L’aspect technique du site (temps de chargement des pages, budget de crawl, Core Web Vitals, etc.) ;
- L’expérience utilisateur (navigation sur le site, etc.).
Undashboard seoest donc un outil essentiel pour mener à bien la stratégie de référencement naturel d’une entreprise.
Qu’est-ce qu’un dashboard opérationnel ?
Le dashboard opérationnel est le type de dashboard le plus couramment utilisé. Il permet de visualiser des données offrant une analyse détaillée des performances au niveau opérationnel à court terme. Contrairement à une analyse axée uniquement sur les résultats, ce dashboard permet d’orienter les utilisateurs finaux sur leur travail opérationnel quotidien.
Les principaux objectifs d’un dashboard opérationnel sont de fournir une vue d’ensemble claire et instantanée des performances à court termes ainsi que d’orienter les utilisateurs concernés sur leur travail de la journée.
Les 3 pages principales d’un dashboard SEO opérationnel
Une page opérationnelle dédiée au netlinking
Sur cette page, nous retrouvons généralement un grand tableau et plusieurs filtres permettant d’identifier facilement les pages à fort potentiel SEO devant être boostées par du netlinking en priorité.
Voici des exemples de KPIs et dimensions que nous pourrions retrouver dans ce tableau :
- Requête (source : Google Search Console) ;
- Page d’entrée pour la requête concernée (source : Google Search Console) ;
- Volumétrie de recherche pour la requête concernée (source : SEMRush) ;
- Indice de difficulté SEO pour la requête concernée (source : SEMRush) ;
- Position moyenne de la requête concernée (source : Google Search Console) ;
- Nombre de domaines référents pointant vers la page d’entrée concernée (source : Majestic) ;
- Liste du Trust Flow des domaines référents pointant vers la page d’entrée concernée (source : Majestic) ;
- Liste des ancres des liens des domaines référents pointant vers la page d’entrée concernée (source : Majestic).
Ainsi, par exemple, en filtrant ce tableau de sorte à sélectionner les requêtes (mots-clés) à forte volumétrie de recherche avec un faible indice de difficulté SEO et une position moyenne entre 11 et 30, il est possible d’identifier facilement les pages à booster en priorité avec du netlinking (sur quelle ancre, avec quel type de lien, etc.).
Une page opérationnelle dédiée à la technique
Généralement, cette page est constituée d’un grand tableau composé de plusieurs filtres permettant d’identifier facilement les pages à fort potentiel SEO devant être retravaillées techniquement en priorité.
Voici des exemples de KPIs et dimensions que nous pourrions retrouver dans ce tableau :
- Requête (source : Google Search Console) ;
- Page d’entrée pour la requête concernée (source : Google Search Console) ;
- Volumétrie de recherche pour la requête concernée (source : SEMRush) ;
- Indice de difficulté SEO pour la requête concernée (source : SEMRush) ;
- Position moyenne de la requête concernée (Google Search Console) ;
- LCP de la page d’entrée concernée (source : Page Speed Insight) ;
- FID de la page d’entrée concernée (source : Page Speed Insight) ;
- CLS de la page d’entrée concernée (source : Page Speed Insight).
Ainsi, par exemple, en filtrant ce tableau de sorte à sélectionner les requêtes à forte volumétrie de recherche, avec un faible indice de difficulté SEO et une position moyenne entre 11 et 30, il est possible d’identifier les pages à retravailler techniquement en priorité et sur quels aspects.
Une page opérationnelle dédiée au contenu et au balisage
Généralement, cette page est constituée d’un grand tableau composé de plusieurs filtres permettant d’identifier facilement les pages à fort potentiel SEO devant être retravaillées sur le contenu et le balisage en priorité.
Voici des exemples de KPIs et dimensions que nous pourrions retrouver dans ce tableau :
- Requête (source : Google Search Console) ;
- Page d’entrée pour la requête concernée (source : Google Search Console) ;
- Volumétrie de recherche pour la requête concernée (source : SEMRush) ;
- Indice de difficulté SEO pour la requête concernée (source : SEMRush) ;
- Position moyenne de la requête concernée (source : Google Search Console) ;
- Nombre de mots sur la page d’entrée concernée (source : Screaming Frog) ;
- Statut de la balise title de la page d’entrée concernée (source : Screaming Frog) ;
- Statut de la balise H1 de la page d’entrée concernée (source : Screaming Frog) ;
- Statut de la balise meta description de la page d’entrée concernée (source : Screaming Frog).
Ainsi, par exemple, en filtrant ce tableau de sorte à sélectionner les requêtes à forte volumétrie de recherche, avec un faible indice de difficulté SEO et une position moyenne entre 11 et 30, il est possible d’identifier facilement les pages à retravailler en priorité sur le contenu et le balisage.