Zoom sur les écrans Samsung depuis 2014

Zoom sur les écrans Samsung depuis 2014

Concentré dans sa course au meilleur smartphone premium, Samsung ne s’est essayé qu’en 2014 à l’exercice de l’« entrée de gamme », segment du marché qui a finalement prit avec le temps toute son importance.

Grâce à Samsung, l’utilisation de la technologie Amoled (dont il a osé doté ses gammes A et J) s’est vulgarisée, et a permis aux utilisateurs à petit budget de jouir d’un smartphone plus que correct pour moins de 150 €.

Zoom sur les écrans de notre sélection de modèles de téléphones du géant coréen, champion en titre de la vente mondiale de smartphone.

L’écran du Samsung Galaxy Core Prime

Après avoir longuement délaissé le marché du smartphone d’entrée de gamme, Samsung a fini par s’y intéresser en fin 2014 avec le Samsung Galaxy Core Prime G360.

Son écran TFT (acronyme de Thin Film Transistor) d’une diagonale de 4,5 pouce à définition WVGA de 800 x 480 pixels, entre sa petite taille et sa faible densité de 207 pixels par pouce, se révélait tout juste bon pour une utilisation des plus basiques : réseaux sociaux, emails, Web… Mais pour le visionnage de vidéos l’écran du Samsung Galaxy Core Prime ne faisait pas réellement le poids.

Sa température des couleurs et son taux de contraste demeuraient cependant honnêtes, mais la lisibilité en extérieur n’était pas exemplaire pour un écran LCD, avec une luminosité maximale d’environ 360 cd/m².

La dalle de l’écran du Samsung Galaxy Core Prime G360 affichait, de plus, une réflexion lumineuse de plus de 30 % beaucoup trop importante, soit deux fois plus que la moyenne des écrans de smartphones… Enfin, avec un retard tactile de plus de 130 ms, l’écran du Core Prime se rangeait paresseusement parmi les plus mauvais des écrans de smartphones du moment.

L’écran du Samsung Galaxy Grand Prime

Fin 2014, la gamme de smartphones Samsung commençait déjà à (trop ?) s’étoffer. Le Galaxy Grand Prime était presque un Galaxy A3, mais de la taille d’un Galaxy A5… et en plastique.

Ce Grand Prime G530, (sorti peu de temps après en version renommée Samsung Galaxy Grand Prime VE, avec un OS Android mis à jour) plutôt modeste techniquement, ciblait avant un public qui cherchait la taille d’un écran de smartphone de 5 pouces sans se ruiner.

Cela dit, avec une définition de 960 x 540 pixels (LowRes, soit non HD) sur un écran de cette taille, pour une résolution de 220 ppp de surcroît, on pouvait dire que le rendu manquait de finesse.

La dalle IPS LCD de l’écran du Samsung Galaxy Grand Prime G530 n’était pas pour autant mauvaise (le taux de contraste moyen et luminosité maximale restant honnêtes).

Au sujet de la colorimétrie, le smartphone était alors dans la moyenne, avec un delta E mesuré à 4,5 et des couleurs assez fidèles. La température des couleurs penchait un poil sur le bleu, mais sans que cela ne gêne.

Enfin, le tactile de cet écran se montrait réactif, et cette fois, légèrement au-dessus de la moyenne avec un retard tactile de 56 ms.

L’écran du Samsung Galaxy A5 2015

Le Samsung Galaxy A5 gh97 16679b fut un téléphone de milieu de gamme de marque Samsung profitant de la technologie Super AMOLED « maison » sur une dalle HD de 5 pouces. De ce fait, le contraste et les angles de vision étaient excellents, et la luminosité correcte, bien qu’un peu faible.

Nativement, le Samsung Galaxy A5 incorporait des « modes d’écran », permettant de modifier le rendu colorimétrique ou la balance des blanc.

La résolution HD de 1280 x 720 pixels et 293 ppp, quant à elle, commençait déjà à montrer ses limites, une fois comparée à celle de l’écran 5 pouces du Nexus 5 en Full HD, alors bien plus confortable.

L’écran du Samsung Galaxy A5 2016

Le smartphone de milieu de gamme Samsung Galaxy A5 2016 succédait au modèle A5 de 2015, faisant cette fois le pas vers la Full HD, se rapprochant ainsi du « premium », en offrant le meilleur écran vu sur un appareil de milieu de gamme, au moment de sa sortie.

Samsung fit très fort avec son écran A5 2016 à la luminosité et aux couleurs proches de la perfection.

Dalle AMOLED oblige, le contraste était infini sur cet écran de Galaxy A5 2016 de 1920 x 1080 pixels et 424 ppp au ratio 16:9, et le noir d’une profondeur superbe.

Pour qui les couleurs saturées proposées par l’AMOLED n’étaient pas appropriées, des ajustements étaient faisables dans la partie « affichage » des paramètres (modes d’écran « basique », « Cinéma AMOLED », « Photo AMOLED » ou « Affichage adaptatif »).

L’écran du Samsung Galaxy J1 2016

La version 2016 du Galaxy J1 ne proposait, certes, toujours pas des caractéristiques extraordinaires, mais cependant corrigées et revues à la hausse.

L’écran du Samsung Galaxy J1 2016 (GH97 18224C) était donc basse résolution, mais doté d’un afficheur Super Amoled de 4,5 pouces.

Une amélioration technique nette, donc, sur le papier comme en pratique avec un delta E assez correct, une température des couleurs proche de la perfection, un contraste puissant, une bonne luminosité maximale et une réactivité tactile dans la moyenne.

On dénombrait cependant certains défauts : l’écran du Galaxy J1 2016 n’était pas des plus lisibles en extérieur, avec un taux de réflexion lumineuse à 22 %.

Son plus gros souci était en fait prévisible rien qu’en parcourant la fiche technique du smartphone : une diagonale de 4,5 pouce et une définition Wide VGA de 800 x 480 pixels et 207 ppp seulement ne cohabitent pas, en effet, de la plus belle des manières…

L’écran du Samsung Galaxy J3 2016

La réelle évolution entre le Galaxy J3 de l’année précédente et celui de l’année 2016 se situait du côté de l’écran, qui passait enfin le cap de la technologie Super Amoled.

L’afficheur mesurait toujours 5 pouces pour une définition HD 1280 x 720 pixels, à 294 ppp, comme pour le smartphone auquel il a succédé. Pas fou, mais cela restait tout à fait confortable pour consulter de simples pages web en texte comme pour savourer le visionnage de vidéos.

L’écran du Samsung Galaxy J3 2016 ne déméritait pas non plus du côté de la colorimétrie, du retard tactile, du contraste et de la température des couleurs.

Un bon écran donc, qui méritait d’être chouchouté, via l’utilisation d’un verre trempé Samsung J3 2016 pour le protéger des chocs et des rayures en cas de chutes.

L’écran du Samsung Galaxy A5 2017

Le Samsung Galaxy A5 2017 succèda à la version 2016, reprenant par la même occasion le même écran que celui-ci.

On récupérait donc la dalle AMOLED Full HD de 5,2 pouce.

Contraste, luminosité, vibrance des couleurs… Tous furent bien au rendez-vous sur l’écran du Samsung Galaxy A5 2017, toujours parfaitement lisible, même en plein soleil.

Côté colorimétrie, on appréciait des réglages par défaut plutôt justes, malgré une légère prédominance du bleu, sans toutefois trop s’éloigner du blanc absolu. De toute façon, Samsung proposait dans les paramètres de son Galaxy A5 2017 un menu dédié à l’équilibrage des couleurs.

L’écran du Samsung Galaxy J5 2017

Quatrième smartphone le plus vendu au monde, le Galaxy J5 2016 jouissait d’une excellente notoriété malgré un prix d’appel quelque peu élevé pour le marché de l’entrée de gamme. Samsung remettait le couvert l’année suivante, avec sa version revue et corrigée : le Galaxy J5 2017.

Samsung avait un peu trop gâté ses utilisateurs avec des écrans excellents, ils ont donc été un peu déçus par celui du Galaxy J5 2017 GH97 20738B, « seulement » très bon.

La faute à des couleurs par défaut très vives, certes, mais trop éloignées de la réalité.

Samsung n’avait pas jugé utile d’honorer son J5 2017 d’une dalle à définition Full HD, et ce fut bien dommage. On se contenta alors du HD 1280 x 720 et 282 ppp.

La luminosité maximale était cependant correcte, tout comme la luminosité minimale, la réflectance, ainsi que le retard tactile. Le contraste, bien sûr quasi infini.

L’écran du Samsung Galaxy J7 2017

Depuis que Samsung a vulgarisé les écrans à dalles Super Amoled sur les smartphones de sa gamme J, ces derniers ont franchi un cap dans le domaine de l’affichage.

Ici, la dalle Full HD de 5,5 pouces (1920 x 1080 pixels) jouissait d’une largement suffisante résolution de 401 ppp à la luminosité maximale et au taux de réflexion lumineuse assurant une bonne lisibilité en plein soleil. La luminosité minimale garantissait, elle, de ne pas trop s’esquinter les rétines dans l’obscurité.

Grâce à L’Amoled, les contraste étaient parfaits et la rémanence nulle.

Samsung maîtrisait déjà parfaitement sa technologie, et l’écran Samsung J730 offrait une colorimétrie excellente au delta E proche de 2. La température des couleurs un poil au-dessus de la norme espérée de 6 500 K n’était cependant pas dérangeante lors de l’utilisation du smartphone.

L’écran du Samsung Galaxy J2 2018

Le point fort de ce mobile entrée de gamme se révélait être son écran.

Primo, pas de notch (ou d’encoche) sur l’écran du Samsung Galaxy J2 2018 5 pouces au format 16:9 confortable, malgré une basse résolution de 960 x 540 pixels et un petit 220 ppp.

On appréciait encore cette fois la présence d’une dalle Super AMOLED lumineuse sur un marché où la concurrence se contentait généralement de proposer de bien moins onéreux et attrayants écrans IPS LCD.

De ce fait, l’image gagnait réellement en dynamisme.

Malgré tout, l’écran aurait pu être plus grand, et n’occupait que 66 % de la taille du châssis… Il y avait donc encore bien de la place pour presque un demi pouce d’écran supplémentaire.

De la même manière, on aurait apprécié une densité de pixels meilleure, mais il faut être conciliant à ce prix, et l’AMOLED, de plus protégée par une Corning Gorilla Glass, venait compenser ce manque de netteté.

L’écran du Samsung Galaxy J4

Le smartphone d’entrée de gamme Samsung Galaxy J4 sorti en 2018 vint compléter la gamme J du constructeur coréen.

Chez Samsung, même les smartphones pour petit budget était désormais dotés de la technologie Super Amoled, et ce fut donc bien le cas du Galaxy J4 J400 avant le J4+ :

la dalle de cet écran mesurait 5,5 pouces de diagonale au format 16:9 et disposait d’une résolution HD 1280 x 720 pixels à densité de 267 pixels par pouce.

L’écran du J4 était bien sûr doté des qualités qui font que des dalles Super Amoled de Samsung sont si populaires, comme des noirs abyssaux et un contraste incalculable.

Sa luminosité était également très bonne et permettait largement la consultation de son mobile en extérieur.

Malgré sa relativement basse résolution pour un smartphone de 2018, on prenait finalement plaisir à regarder une vidéo sur l’écran du Samsung Galaxy J4.

L’écran du Samsung Galaxy A10

Le Samsung Galaxy A10 A105 est un smartphone pour petit budget, annoncé début 2019. Il était tristement équipé d’un écran IPS LCD de 6,2 pouces à encoche d’une définition de 1520 x 720 pixels pour 271 ppp… à l’heure où tous les autres mobiles de Samsung se paraient déjà d’une dalle AMOLED… Un choix plutôt discutable.

Outre la définition plutôt faible, le calibrage des couleurs de l’écran original était vraiment décevant, voire choquant : même les écrans blancs laissaient à certains utilisateurs une sensation inconfortable.

Bref, même pour un smartphone d’entrée de gamme, on a connu mieux que l’écran Samsung Galaxy A10 a105.

Notez cet Article